camp frapru

Le CACV, aux côtés des locataires et des comités logements du Québec, a participé au Camp pour le droit au logement du FRAPRU, qui s’est déroulé du 21 mai au 24 mai 2015.

D’une durée indéterminé, le camp du FRAPRU devait s’installer dans le centre-ville de Montréal pour faire entendre ses revendications. Dès le 21 mai, les campeuses et campeurs ont été chassés par les autorités. Mais nous n’avions pas dit notre dernier mot! Des tentatives de campement et autres actions se sont déroulées durant ces 4 jours, afin de mettre un maximum de pression sur nos éluEs et faire connaître la situation des locataires à l’ensemble de la population.

Pourquoi un camp?

Les gouvernements canadiens et québécois doivent investir dans le logement social. Mais l’avenir qu’ils lui réservent est plus qu’incertain. Supposément au nom du déficit zéro, le gouvernement provincial de Philippe Couillard vient de sacrifier la moitié des unités de logement social, déjà largement insuffisantes, qui seront réalisées au Québec. En coupant 1500 logements sociaux et en les remplaçant par une forme d’aide passant essentiellement par le marché privé, il amorce la privatisation de l’aide au logement. De son côté, le gouvernement fédéral continue de mettre fin aux subventions qu’il verse depuis des décennies aux logements sociaux existants pour réduire les loyers des locataires à faible revenu qui y habitent. En 2015, plus de 2000 logements coopératifs du Québec perdront ainsi leurs subventions fédérales, ce qui se traduira par des augmentations de loyer importantes.

Plus d’une trentaine de grandes organisations sociales et de regroupements québécois et montréalais ont également appuyé le camp, ainsi que des réseaux de solidarité internationale.